Impact du gel dans les vignobles

Thématique « Le gel »

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Impact du gel dans les vignobles

Par deperissementcniv

Quels dégâts avez-vous subis dans les différents vignobles ? Avez-vous utilisé des méthodes de protection contre le gel ? Ont-elles donné satisfaction ? Quelles sont les situations les plus impactées ? Quelle est l'évolution des parcelles touchées ? Partagez vos diagnostics, observations, témoignages, photos etc.

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Commentaires

Pour la deuxième année consécutive nous avons subit des dégâts de gel important principalement le matin du 27 avril. Une averse (1mm) la veille à 19H et -3° au lever du jour on provoqué plus de dégâts que deux matin à -5° la semaine précédente avec des sols secs et une hygrométrie très basse. Le lendemain du gel visuellement il y a 100 % de dégâts sur 23 ha. Une seule parcelle de 50 ares est épargnée. Nos appellations CHEVERNY et COUR CHEVERNY, et plus particulièrement notre Domaine, sont régulièrement confrontés à ce phénomème climatique. Nous prenons en compte la perte équivalente à une récolte sur 5 années, ceci depuis les années 1970. Ce que nous n'avons pas envisager c'est la perte de 2 récoltes consécutives (80% de perte en 2016), certainement pas moins en 2017. A cela s'ajoute une baisse des rendements les années sans incidents majeurs qui nous pénalise pour reconstituer un stock tampon.
Un mois après le gel, nous pouvons mieux apprécié l' ampleur des dégâts et le comportement des cépages et parcelles. Par expérience sur les parcelles les plus gélives nous retardons la taille au maximum en pratiquant une taille à deux "brins" ou une taille sélective sur les vignes en cordons.
La taille finale a été faite entre le 20 mars et le 10 avril sur ces parcelles (Pinot Gamay et Sauvignon). Malgré un aspect hivernal jusqu'au 10 mai, ces parcelles sont bien reparties avec une
sortie de grappes. Les cépages à débourrement précoce -Romorantin, Chardonnay, sont plus impactés, il en est de meme pour les sauvignon ou gamay taillé en janvier- février, pourtant dans des situations réputées moins gélives.
Nous réfléchissons à la mise en place de protection, Nous avons une seule parcelle protégée par une tour fixe ( c'est la parcelle indemne cette année). En 2016 le vent était Sud, cette parcelle avait été détruite à 90%. La tour mobile semble mieux adaptée à notre parcellaire, plus souple d'utilisation, moins bruyante ( habitations proches), sans oublié l'aspect paysager.
L'assurance nous permet d'assurer l'entretien des vignes et la rémunération des salariés, mais en 2018 nous repartons sans stock, donc sans droit à l'erreur.

Par CAZIN