Impacts des forçages climatiques et anthropiques sur le fonctionnement du sol

Résultat de recherche

Impacts des forçages climatiques et anthropiques sur le fonctionnement du sol

Lors du séminaire de recherche du Plan National Dépérissement du Vignoble, Cécile Quantin de l'Université de Paris Sud a fait le point sur le fonctionnement du sol.

 

 

Bien souvent, les sols des parcelles de vigne sont multicontaminés par le cuivre notamment, mais aussi par d’autres éléments traces métalliques (ETM) : arsenic, plomb, mer- cure, nickel... Or, les métaux sont peu dégradés dans les sols et ont tendance à s’accumuler. Ces ETM qui ont été apportés se comportent différemment du substrat géochimique du sol et vont passer plus ou moins facilement dans les racines, en fonction du type de sol, du pH... Ils seront ainsi plus ou moins biodisponibles et donc plus ou moins toxiques pour les plantes.

Ainsi, des expériences ont montré qu’en milieu de culture, les végétaux sont plus riches en ETM lorsque la température est élevée. De nombreuses zones d’ombres subsistent toutefois : qu’en est-il, par exemple, de l’impact des multi-contaminations sur le fonctionnement des végétaux ? De l’augmentation de la température et du taux de CO2 dans l’atmosphère, dus au réchauffement climatique ? Des pratiques culturales sur les transferts de matière ? Est-il possible de décontaminer les sols ? Il existe en effet des techniques de décontamination des sols par les végétaux (plantes bio-accumulatrices), mais sont-elles adaptées aux vignobles ? Ces sujets constituent autant de pistes de recherche.