MIVigne : déjà plus de 200 viticulteurs engagés

MIVigne : déjà plus de 200 viticulteurs engagés
6 mars 2018

MIVigne : déjà plus de 200 viticulteurs engagés

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Le 27 février s'est tenu la première réunion de pilotage national du programme MIVigne : Mobilisation et Innovation Vigneronne. Piloté par les Chambres d'agriculture, ce projet a pour objectif central de remettre les viticulteurs et vignerons au coeur de la lutte contre les dépérissements.

Trois grands bassins viticoles sont sont actuellement concernés : le Val de Loire, les Charentes et le bassin Rhône-Provence. Les réseaux des Chambres d'agriculture, du syndicat des vignerons des Côtes-du-Rhône, des caves coopératives, des fédérations, des interprofessions ont été sollicités pour mobiliser les viticulteurs à faire partie de groupes d'échanges innovants. Au total ce sont plus de 200 viticulteurs, vignerons, mais aussi pépiniéristes qui ont manifesté leur intérêt. Certains groupes se sont réunis et ont déjà commencé à travailler avec les conseillers chargés de l'animation. Un travail d'enquête et de réflexion par groupes a permis de faire émerger les préoccupations majeures des viticulteurs face au dépérissement, ainsi que les thématiques d'intérêt. Des essais seront rapidement mis en place, avec notamment des comparaisons de pratiques. Des visites dans d'autres vignobles ou auprès des chercheurs seront aussi à l'ordre du jour pour les groupes. Ces groupes sont à l'interface des 4 ambitions du Plan.

Selon les régions et les sensibilités des viticulteurs, les thèmes de travail et de réflexion des groupes varient :

  • Agir sur les maladies du bois avec le curetage, le regreffage, la taille, l'impact de la mécanisation ou des traitements phytosanitaires etc.
  • Réfléchir sur le matériel végétal avec par exemple des comparaisons entre sélections clonale et massale, l'approvisionnement en bois, les types de greffe, le choix de clones moins sensibles chez le Vermentino ou du côté des porte-greffes etc.
  • Maintenir la productivité du vignoble dans des parcelles de Syrah dépérissantes, en testant d'autres itinéraires d'entretien des sols, en évaluant des engrais verts, en revoyant les délais de mise à fruits et l'implantation des jeunes complants etc.
  • Prendre en compte le changement et les aléas climatiques : gel, grêle, sécheresse etc.

Les groupes recrutent encore notamment en Loire-Atlantique, en Charentes, dans le Gard ou encore la Drôme. Contactez Anastasia Rocque pour le Val de Loire (anastasia.rocque@cda37.fr), Michel Girard pour les Charentes (michel.girard@charente-maritime.chambagri.fr) et Claire Fersing pour Rhône-Provence (claire.fersing@vaucluse.chambagri.fr).

Photo : A. Gilbert GDON Bordeaux

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