La formation dans le Plan National Dépérissement du Vignoble

La formation dans le Plan National Dépérissement du Vignoble
2 mai 2018

La formation dans le Plan National Dépérissement du Vignoble

Thématiques

Au sein du Plan Dépérissement, un groupe de travail Formation rassemble les représentants des principaux acteurs de la formation agricole. En 2017, le groupe a mené une enquête auprès de tous les formateurs pour mieux identifier leurs besoins en termes de lutte contre les dépérissements.

Une offre de formation en développement rapide, accessible sur le site du Plan National Dépérissement

Le site internet du Plan Dépérissement recense les formations identifiées à ce jour en relation avec les dépérissements du vignoble. Plus d’une soixantaine de formations y sont référencées et présentées. Une recherche cartographique permet de trouver en quelques clics la formation la plus proche de chez vous.

Les formations en lien avec les dépérissements peuvent être regroupées en 3 catégories :

  • La détection des symptômes : maladies du bois, flavescence, viroses…
  • Les méthodes pour limiter les Maladies du Bois et notamment leur prévention avec la taille respectueuse des flux de sève ou taille Guyot Poussard
  • La gestion des maladies du bois : regreffage, complantation, entreplantation, surgreffage…

Celles-ci sont en général financées grâces aux fonds VIVEA, FAFSEA ou via le Compte Personnel de Formation (CPF). Elles sont proposées au catalogue des organismes de formation ou peuvent être réalisées à la demande selon les besoins spécifiques de certaines entreprises.

La formation des formateurs

Dès 2017, l’accent a été mis sur la formation des formateurs avec le développement de différentes initiatives.

Ainsi, l’APCA a lancé à l’automne 2017 une formation destinée aux conseillers des Chambres d’agriculture sur le thème « dépérissements du vignoble : des outils essentiels pour accompagner les viticulteurs ». (cf ici). Cette formation s’est déroulée à Bordeaux (33), Orange (84) et Chablis (89) permettant la formation de 34 conseillers des chambres d’agriculture qui pourront à leur tour proposer de nouvelles formations à la gestion des dépérissements. Par exemple, suite à la formation d’Orange, 7 formations ont été organisées dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse et l’Hérault. Elles avaient pour thématique « freiner l’évolution des maladies du bois » ou « le greffage en fente ».

En Val de Loire, SICAVAC Formations a organisé une formation pour formateurs aux techniques curatives contre les maladies du bois.

A Bordeaux, l’ISVV lancera à la rentrée 2018 un projet de formation interactive destinée aux formateurs qui concrétise le lien indispensable entre la formation et la recherche sur les dépérissements. (pour en savoir plus, c’est ici)

Le travail avec les organismes financeurs de la formation

Plus récemment, une réflexion est engagée avec les organismes de financement de la formation pour une meilleure prise en charge des formations techniques liées aux dépérissements.

Pour les exploitants agricoles, en 2017, VIVEA a financé la formation de 500 personnes pour 71 formations en lien avec les dépérissements (taille/curetage/entreplantation/lutte/maladies du bois/ complantation/ symptômes…)

Pour les salariés viticoles, le FAFSEA enregistre également une augmentation des formations en lien avec les dépérissements en 2017 qui se poursuit en 2018. Par ailleurs, le FAFSEAenvisage de créer un bloc de compétences « maîtrise des techniques de lutte contre le dépérissement de la vigne » dans le cadre des Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) Ouvrier Qualifié de l’exploitation viticole et ouvrier spécialisé de l’exploitation viticole. Parallèlement, les travaux du groupe s’orientent vers la création de modules de formation en ligne.

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